Details
Zusammenfassung: <jats:p>Analysant les romans de Nina Bouraoui, en particulier <jats:italic>Mes mauvaises pensées, Appelez-moi par mon prénom</jats:italic> et <jats:italic>Nos baisers sont des adieux</jats:italic>, cet article démontre comment l’écrivaine transforme l’extrême violence de sa prose – à raconter son sentiment de blessure face aux identités distinctes d’auteure française, algérienne et <jats:italic>queer</jats:italic> qu’on veut lui imposer – en un véhicule capable de transmettre des affects plutôt qu’une logique narrative. En reliant certaines œuvres d’art (y compris ses propres textes littéraires) à d’autres corps dans une même virtualité en tant qu’« émetteurs-récepteurs » d’affects, Bouraoui en arrive à suggérer la possibilité d’une nouvelle sexualité <jats:italic>queer</jats:italic> affective, c’est-à-dire relationnelle et allant au-delà de l’orientation sexuelle de chacun(e).</jats:p>
Umfang: 147-162
ISSN: 0014-214X
1708-9069
DOI: 10.7202/1037707ar