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Zusammenfassung: <jats:p>La majorité des études sur les stéréotypes en sciences de gestion s’inscrivent dans un cadre épistémologique positiviste. Or, l’origine conceptuelle du stéréotype met en évidence la nature subjective de la perception humaine (Lippman, 1922) et le postulat épistémique relativiste, habituellement réservé à l’orientation constructiviste (Avenier et Thomas, 2015). L’objectif de cet article est d’éclairer la problématique du positionnement épistémologique et de son impact sur l’orientation des travaux de recherche en nous focalisant sur l’étude des stéréotypes. Nous analysons dans quelle mesure le choix du paradigme épistémologique dans l’étude des stéréotypes peut influencer la création de connaissance, le statut de la connaissance et son mode d’élaboration. Dans un premier temps nous aborderons les fondements de la notion de stéréotype, puis nous les confronterons aux deux grandes orientations épistémologiques : le positivisme et le constructivisme. Enfin, les méthodologies d’analyse des stéréotypes seront évoquées au regard de ces postures.</jats:p>
Umfang: 51-66
ISSN: 2259-2490
DOI: 10.3917/rimhe.034.0051